La Nouvelle Calédonie

Informations :


La Nouvelle-Calédonie est un ensemble d'îles et d'archipels mélanésiens de l'océan Pacifique Sud, situé dans la mer de Corail autour des coordonnées 21° 30′ Sud 165° 30′ Est, à environ 1 200 km à l'est de l'Australie et 1 500 km au nord-est de la Nouvelle-Zélande.

Distante de la métropole de près de 17 000 kilomètres, d'une superficie de 18 575,5 km2 et environ 3 400 km de côtes, cette collectivité (ancien territoire d'outre-mer) située en Mélanésie relève de la souveraineté française. Elle dispose d'un statut particulier de large autonomie sui generis (ou « de son propre genre ») instauré par l'accord de Nouméa.

Son chef-lieu ou capitale, Nouméa, en est aussi la principale commune et la seule grande ville. Elle compte 97 579 habitants au dernier recensement de 2009. Le Grand Nouméa (avec les communes voisines de Païta, Dumbéa et Mont-Dore) compte 163 723 habitants, soit les deux tiers des 245 580 personnes peuplant l'archipel. Entre 1996 et 2004, la population calédonienne s’est accrue de 33 953 personnes (soit une croissance moyenne par an pendant cette période de 2,16 %), dont 28 000 au titre du solde naturel (naissances moins décès) et 6 000 au titre du solde migratoire apparent. Cette augmentation est de 14 791 entre 2004 et 2009 (1,28 % de croissance moyenne par an), soit 14 000 d'accroissement naturel et 1 000 de solde migratoire apparent

Le territoire jouit d'un climat tropical, tempéré par l'influence océanique et influencé périodiquement par les phénomènes El Niño et La Niña, avec des vents dominant à l'est et au sud-est (les alizés). Il comprend des températures relativement chaudes (la moyenne des températures moyennées est d'environ 23,2 °C) et une humidité assez forte (la moyenne annuelle du taux d'humidité de l'air oscillant entre 73 et 81 %).

L'économie de la Nouvelle-Calédonie est l'une des plus fortes et des plus dynamiques de l'outre-mer français, avec un PIB estimé à un peu moins de 6,5 milliards d'euros en 2007, soit un PIB par habitant particulièrement élevé (estimé à 26 500 € en 2007), supérieur à ceux de pratiquement tous les États et territoires du Pacifique insulaire (dont la Nouvelle-Zélande) et comparable à ceux de la plupart des régions métropolitaines. Le taux de chômage est de seulement 4,8 % et la croissance économique de 5,5 % pour l'année 2008.

Ce dynamisme économique est lié aux ressources du sous-sol. La Nouvelle-Calédonie détient entre 20 % et 30 % des réserves mondiales connues de nickel. Celui-ci est extrait de la garniérite, minerai devant son nom à Jules Garnier qui l'a découvert en 1864 sur l'île. La présence de ce minerai est due à des roches appelées ophiolites, constituées de péridotite altérée en serpentine, qui finit par donner de la garniérite. Elle dispose d'une Zone économique exclusive de 1,74 million de kilomètres carrés. Avec la mise en œuvre récente de deux nouveaux projets métallurgiques (KNS et Vale Nouvelle-Calédonie), le nickel devrait contribuer pour 30 à 40 % du PIB local et faire travailler près de 12 % de la population active.